Distinguons le bon et le mauvais racisme

 

La first lady, Madame Trump herself, en safari photos au Kenya, arbore un magnifique salacot, un casque blanc immaculé qui fleure le bon temps des colonies. Un choix vestimentaire qui lui vaut de porter le chapeau. En effet, le politiquement correct considère que ce couvre-chef est un symbole de l’oppression occidentale des peuples indigènes. Get out of Africa !!!

Le racisme est prohibé par la loi. Donc les paroles et actes racistes devraient être interdits, détectés, sanctionnés. Curieusement, de belles âmes traquent une innocente coquetterie mais on laisse des multinationales exploiter et martyriser des travailleurs immigrés esclavagisés (confer l’émission Cash Investigation diffusée sur France2 hier soir mardi 9 octobre 2018).

Ce début de siècle, chacun (surtout les artistes et les humoristes) est prié de surveiller son langage sous peine d’être cloué au pilori de la morale liberticide. Chacun sauf les champions de la mondialisation néolibérale qui peuvent impunément maltraiter leur personnel, surtout si celui-ci débarque, sans moyen de faire valoir ses droits, des anciennes colonies.

Compte tenu que suite à l’excellent travail d’Elise Lucet et ses équipes, on ne sache pas que les dirigeants des entreprises incriminées aient été convoqués et mis en examen (chaque scandale dénoncé par les journalistes d’investigation ne donne jamais, à la connaissance des téléspectateurs, les suites judiciaires attendues) on doit en déduire qu’il y aurait, à l’instar du cholestérol, un bon et un mauvais racisme. Un avéré qui profite à l’économie donc nécessaire et un présumé voire imaginaire que l’on pourrait dénoncer à peu de frais pour se donner bonne conscience.

Écrire commentaire

Commentaires: 0