Pourquoi un nouveau blog ? Because there are alternatives !!!

Nous vivons, présentement, dans un univers globalisé où, nous autres citoyens, sommes la cible permanente de mille stimulations : informations en boucle noyées dans un flot ininterrompu de racolages commerciaux. Citoyens et consommateurs sont pareillement dupés.

 

Une presse libre, donc indépendante des financiers, est une bougie dans la nuit, une boussole dans l’inconnu.

 

Ici (en Europe), et maintenant (en 2017), les torrents de nouvelles, passées au filtre de la pensée unique et du politiquement correct, qui nous submergent et noient notre sens critique, sont contrôlés par les oligarques... Arnault (Les Echos – Radio Classique), Bergé (Le Monde & L’Obs), Bolloré (Canal +), Bouygues (TF1), Dassault (Le Figaro), Drahi (Libération / BFM / RMC), Lagardère (Europe 1 – Elle – JDD – Télé 7 Jours - Paris Match etc...), Niel (Le Monde & L’Obs), Pigasse (Le Monde & L’Obs et Les Inrockuptibles), Pinault (Le Point), ont acheté les médias.

 

Paradoxe, ces milliardaires engrangent des bénéfices colossaux dans différentes activités et en dilapident une partie en investissant à perte dans des journaux, leurs danseuses (la presse est un secteur en crise). Ne nous y trompons pas... A défaut d’argent, ils moissonnent pouvoir et influence pour défendre leurs intérêts. Ils placent leurs pions au gouvernement : les énarques fantoches stipendiés qui, le doigt sur la couture du pantalon, orchestreront servilement des politiques favorables au triomphe sans partage de la mondialisation néolibérale qu’ils prétendent sans alternative. En échange d’un hochet (l’illusion du pouvoir et ses privilèges qui en découlent) leurs nervis obligés sont à la manœuvre pour tromper la légitime colère et contenir toutes velléités de rébellion de la majorité des exclus contre la minorité des inclus.

 

Conclusion : nous ne sommes pas tant trop informés que mal informés, à tout le moins incomplètement informés. Voilà pourquoi, Chien Gentil se propose d’apporter sa modeste contribution au moulin de tous ceux qui dénoncent les affreux qui nous maltraitent.

 

A l’heure où Emmanuel Macron entre à l’Elysée, porté par les facilités (financières et médiatiques) de la Ploutocratie mondialiste, pour appliquer le programme de cette insatiable gloutonne, Chien Gentil analyse, réfléchit et... grogne.

 

Qu’on n’y prenne garde et le paradis français deviendra un enfer. De noirs nuages se profilent sur nos têtes : mondialisation néolibérale - mutation de la condition salariale - marchandisation de la santé et de l’éducation - islamisation de l’Europe et intégrisme musulman - catastrophes écologiques - flux migratoires portés tout à la fois par le chaos moyen-oriental mais aussi, mais surtout, par la bombe démographique africaine - insécurité - périls sur notre mode de vie culturel et quotidien - malbouffe - réseaux sociaux...

 

Si vous ne vous occupez pas de politique, elle, s’occupe de vous...

 

Cinq mots inspirent Chien Gentil... 

 

Liberté... La Fontaine a écrit : « le chien et le loup ont longtemps hésité entre la pâtée au prix du collier et la liberté au risque de la faim ». Chien Gentil est allergique à l’arbitraire dur des petits chefs comme aux complaisances molles des résignés aquoibonistes.

  

Humour... Donnez-nous un sujet qui ne se puisse traiter sans humour (cette politesse du désespoir selon Vian)... Les exceptions – Chien Gentil les respecte - confirment la règle.

 

Insoumission... On parle beaucoup des Insoumis. Personnages sympathiques et complices s’il en est pour les amis de la Liberté. Mais, à y regarder de plus près, on trouve dans tous les programmes des intentions qui nous réjouissent, d’autres qui nous affligent. Que nous ne puissions pas tout à la fois détester l’oligarchie financière et l’islamisation de l’Europe serait déplaisant et pour tout dire scandaleux ? De même serions marris si nous devions choisir entre aimer l’American way of life et le contrat social français ? Etc... Etc... Etc... En général, gauchistes ou droitistes adhèrent sans réserve aux programmes qui leur sont présentés. Souffrez que Chien Gentil soit plus subtil et plus critique.

 

Plaisir... La quête de la satisfaction du Désir avec un grand D, expose à bien des déceptions. Voilà pourquoi Chien Gentil, tel un sage, sait que le chemin est le but, que le désir bute toujours sur le réel, que « le bonheur, c’est de connaître ses limites et des les aimer » (Romain Rolland). Aussi poursuit-il de ses assiduités, avec autant de philosophie que d’opiniâtreté, mille petits plaisirs.

 

Ecriture... Puisse la graphomanie de Chien Gentil apporter un soutien à tous ceux qui ne se résignent pas à l’oukase de Margaret  Thatcher : « there is no alternative ».

Marc B.NO - éleveur de journaux

 

 

« On m’appelle le chien parce que je fais la fête à qui me donne quelque chose, je jappe sur qui ne me donne rien et je plante mes crocs dans les fesses des gredins... »

 

Diogène le cynique