Qui ne s’occupe de politique constate, souvent à ses dépends, que la politique s’occupe de lui...
A l’inverse, qui parle ou écrit sur la politique est vite prié d’afficher ses couleurs. Vite, on cherche son étiquette avec simplification. Or, à peine est-on sorti de l’ambiguïté que l’on se découvre pléthore d’adversaires et moult amis si l’on présente des chance de gagner la course à l’échalote. N’importe ! A l’heure où la macronie règne avec arrogance dans la plus grande des confusions partisanes,
Chien Gentil, sommé de décliner son identité, vous livre 36 clefs, non pour le situer sur l’échiquier, mais pour vous donner une idée de ce qu’il n’aime pas à travers ce qu’il aime.
Chien Gentil se veut : homme libre, citoyen indépendant, artiste dégagé, rebelle avec cause, non-conformiste patenté, agnostique fervent, sceptique systématique, gendelettre ou graphomane, rhéteur à seize heures, caricaturiste, épistolier, papivore, éleveur de journaux, western attitude addict, américanophile, fan de Johnny Cash et de Verdi, chasseur d’images, parisien repenti et rustique converti, cynophile et hippophile, cabochard affectif, bohème, rabelaisien, hédoniste donc gastronome, globe-trotter, marcheur, breton de cœur, ours mal léché, nostalgique du paradis perdu, résilient, zythologue distingué et finalement fauché mais heureux en famille.
Petite annonce... Cherche, d’urgence, un parti qui voudrait tout à la fois, dézinguer la mondialisation néolibérale, la financiarisation de l’économie, le terrorisme islamique, les flux migratoires, la malbouffe, le réchauffement climatique... Il n’y a pas, dans l’offre électorale actuelle, républicaine ou extrémiste, de gauche ou de droite, un parti qui conjugue liberté et justice sur le mode de l’intérêt général du peuple.