Au rugby aussi, c’était mieux avant...

> En Irlande, nos rugbymen ont été rossés par les valeureux combattants de la Verte Erin. Une leçon en forme de déculottée ! Et ce un mois après avoir connu semblable humiliation (44 à 8) face aux sujets de sa très gracieuse Majesté. Pourquoi diable est-ce que notre Quinze Tricolore les collectionne-t-il ? Qu’est ce qui a changé depuis l’époque (il y a une quarantaine de saisons) où Casque d’Or (Jean-Pierre Rives) emmenait les « Petits » à la victoire ? L’argent, la professionnalisation, la couverture télévisuelle, la tentation pour les financiers de faire toujours plus de matchs pour faire toujours plus de fric, l’invention de la Ligue National de Rugby (LNR) et de son Top 14, un calendrier surchargé donc épuisant pour les titulaires de l’équipe de France, la multiplication des joueurs étrangers dans notre championnat qui laisse les espoirs nationaux sur la touche donc en manque de pratique... Dans le monde de l’Ovalie, comme partout, la cupidité d’une poignée de profiteurs prive les spectateurs du bonheur rugbystique. Il en sera ainsi aussi longtemps que la FFR (Fédération Française de Rugby) n’imposera pas des règles calquées sur l’organisation sportive de la discipline dans l’Hémisphère Sud, vous savez là même où évoluent des joueurs qui, comme Jean-Pierre Rives en son temps, vous subjuguent par leur bravoure, leur talent et leurs performances. En attendant que voyous et gentlemen se ressaisissent, les filles bleues gagnent à être connues.

Au rugby aussi, c’était mieux avant...