Avec la délicatesse de propos qui le caractérise, le Président américain a posé une question jeudi 11 janvier... « Pourquoi est-ce que toutes ces personnes issues de pays de merde (shithole countries) viennent ici ? (aux USA donc)». Les pays ainsi qualifiés (Haïti, le Salvador, les nations africaines...) se sont déclaré « extrêmement choqués » par cette nouvelle sortie qu’ils jugent frappée du sceau ignominieux de la « xénophobie et du racisme ». Plus globalement une levée de boucliers planétaire indignée a spontanément et unanimement réagit. L’éternel ministre de la culture français – Jack Lang – a invité le monde entier à baptiser désormais Trump : « président de merde ».
Dans le même temps, de plus en plus de gens s’interrogent à propos de l’état mental du Président. Crazy or not crazy ? Pour les rassurer, Donald précise qu’il est un génie.
Si l’on veut bien admettre que Trump donne une image déplorable de l’Amérique, il convient de ne point oublier que les électeurs qui lui ont donné les clefs de la Maison Blanche avaient le choix entre le mépris de l’élite financière mondialisée incarnée par Hillary Clinton et le populisme outrancier de Donald Trump (lequel n’est pas moins méprisant).
Aussi longtemps que la mondialisation néolibérale imposera aux démocrates ses serviles valets donc éliminera les vraies alternatives comme Bernie Sanders, on ne pourra s’étonner que des fantoches XXL comme Trump parviennent au pouvoir, s’en grise et en abuse. Puisse son « pouvoir » de nuisances rester dans les limites du tolérable.