A peuple médiocre politiciens médiocres.

Un livre – Fire and Fury : inside the Trump White House -, signé Michael Wolff (prochainement sur les étals des librairies américaines) va révéler au monde entier que le président américain en exercice depuis bientôt une annus horribilis ne souhaitait pas endosser le costume. Cette info, qui n’est pas une fake news, révèle surtout que le système électoral étasunien impose au peuple américain un choix tronqué entre les deux faces d’une même mauvaise pièce : le néolibéralisme clinquant de Madame Clinton et le néolibéralisme populiste de Monsieur Trump. Le seul candidat qui portait une alternative intéressante – Bernie Sanders – avait lui été éliminé, que dis-je, privé, de compétition. Des deux côtés de l’Atlantique, la démocratie s’avère une organisation de la société de plus en plus confisquée donc virtuelle.

En attendant qu’on en finisse avec les fantoches, la pantomime trumpienne continue. Elle dégrade chaque jour un peu plus la crédibilité des politiciens.  Sommes-nous si médiocres que nous méritions d’être ainsi humiliés par les valets des ploutocrates ?