En 2018, voici le choix : nourri car soumis ou libre mais affamé

Avec janvier revient le temps des vœux et des résolutions. Puissent les vôtres (de résolutions) satisfaire les vôtres (de vœux). Tel est le souhait que je formule à l’adresse de tous mes Amis qui, une nouvelle fois, referment la parenthèse festive, enfourchent leurs fiers destriers, repartent en quête du Graal.

Bien sûr ! Chacun a sa conception de son Graal.

Pour Bibi ce serait de rééquilibrer le paradigme réducteur qui nous est proposé :

- payer (de sa liberté) pour être payé donc soumis, esclave, résigné... Telle est la situation de tous ceux qui perdent leur vie à la gagner pour demeurer inclus dans cette farce néolibérale.

- être libre, donc insoumis et se voir signifier par le système néolibéral que votre marginalité vous exclut.

 

Nous en sommes toujours au choix cornélien si bien exposé par Lafontaine : la pâtée au prix du collier pour le chien résigné ou la liberté au risque de la faim pour le loup farouche.

 

Cependant, je soupçonne un autre moyen de conquérir mon Graal : considérer que la liberté n’ayant pas de prix, je suis finalement - surtout en comparaison de tous ceux qui ne le sont pas -, très libre donc très riche. Reste à m’en convaincre totalement et j’atteindrai, enfin, la sérénité.