Ami, entends-tu les drames de la mondialisation néolibérale...

Vous avez entendu les vœux présidentiels ? Macron est allé piller l’héritage de Kennedy himself... « Demandez-vous chaque matin ce que vous pouvez faire pour votre pays ! » Voilà bien une exhortation culpabilisante susceptible de combler les attentes des millions de Français qui s’agitent, tel un hamster sur sa roue, pour gagner une misère.

Monsieur Macron*, tout obnubilé qu’il est par la mission qui lui a été assignée par les ploutocrates qui l’ont installé à l’Elysée – appauvrir les pauvres pour enrichir les riches – piétine allégrement celle que lui enjoint la démocratie française (de plus en plus théorique et virtuelle) : défendre les intérêts du peuple.

Shame on you, Mister President! Es qualité de champion de la régression sociale, vous n’avez rien compris.

Nos compatriotes sont chaque jour plus nombreux à appeler de leurs vœux une révolution : supprimer l’économisme qui asservit l’homme et condamne au malheur ceux qui ne veulent (ou ne peuvent) vendre et se vendre pour lui substituer l’humanisme qui place les valeurs humaines au-dessus des profits accaparés par actionnaires et financiers. Les richesses ont vocation à contribuer au bonheur de tous, pas à l’égoïsme d’une pseudo élite qui, souvent, n’a relevé d’autres challenges que de naître au bon endroit au bon moment.

Telle est l’aspiration majeure des Français ce premier janvier 2018. Mais pour que leur vœu se réalise, il leur faudra méditer une sagesse amérindienne : « Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, vous vous apercevrez que l’argent ne se mange pas ». Et renverser la cupidité pour lui substituer l’intelligence. Bonne Année.

 

* Arrivé premier dans un concours de circonstances qui a permit à un petit malin d’être élu par 18% des suffrages des inscrits au premier tour. Au second, l’électorat a voté contre, pas pour.